FREDERIC CHOPIN , Lecture musicale conçue pour le bicentenaire de Chopin
(1810-1849)
Suzanne Bohn
Klassik-Akkordeon (Bajan): Willy Malaroda
oder
Klavier: Ana-Maria Campistrus Bohorquez
„Je suis toujours là, ne trouvant pas la force nécessaire pour décider du jour de mon départ. Je me dis que je quitte Varsovie pour ne jamais y revenir, je me dis que je pars pour aller mourir. Ah, que cela doit être triste de ne pouvoir mourir là où on a toujours vécu” (Lettre à Titus Woyciechowski du 18 septembre 1830).
„Il est bien portant et fort. Il fait tourner la tête à toutes les Françaises et tout les hommes sont jaloux de lui. Il est à la mode. Cela ne fait aucun doute, nous allons tous bientôt porter des gants à la Chopin. Il n´y a que le mal du pays pour le tourmenter“ . (Extrait d´une lettre d´ Orlowski, un ami de Chopin qui habite lui aussi à Paris à la famille de Chopin à Varsovie / 1834)
Suzanne Bohn a conçu pour les 200 ans de Frédéric Chopin en 2010 un spectacle musico-littéraire avec un choix de textes judicieux extraits de la correspondance de Frédéric Chopin: des lettres de Chopin à sa famille, ses amis, ses contemporains (comme Franz Listz, George Sand) et les réponses ou commentaires de ces derniers sur le pianiste virtuose, qui pour génial qu´il fut n´en fut pas moins un être déchiré en quête de l´inaccessible étoile et en proie à un mal d´être, un mal d´amour et un mal du pays qui vinrent à bout d´une santé fragile depuis toujours. Un poète en exil entre la Pologne, pays de naissance et de coeur et la France, pays d´adoption. La rencontre avec George Sand en 1837 qui correspond à la période la plus féconde de la vie du compositeur, l´hiver à Majorque, la séparation d´avec la dame de Nohant sont autant d´étapes dans le parcours trop court de la vie de Chopin qui seront commentées en littérature et en musique.